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HASTA SIEMPRE
16 décembre 2009

ET VOUS, DE QUEL CÔTÉ ÊTES-VOUS ? (XIV)

L'histoire des cinq telle qu'on ne vous l'a jamais racontée

Ricardo_Alarcon_De_Quesada
Auteur : Ricardo Alarcón De Quesada

Quatorzième partie de la série sur les Cinq cubains écrite par Ricardo Alarcón et publiée originalement en Anglais, sur le quotidien digital nord-américain CounterPunch. Cliquez pour voir les articles précédents : I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII

Les fonctionnaires du FBI ont reçu une grande quantité d'informations détaillées et concrètes sur les groupes terroristes anti-cubains, y compris leurs localisations précises, avec adresses et numéros de téléphones, photos et films sur lesquels, de leurs propres voix, ils décrivaient des plans sinistres et beaucoup d'autres indications. À aucun moment ces fonctionnaires n’ont discuté ou exprimé quelque préoccupation par rapport à la capacité de Cuba ou aux méthodes utilisées pour obtenir des preuves aussi précises.

Ils nous ont simplement remerciés et ont sollicité un peu de temps, argumentant qu'ils avaient obtenu beaucoup de preuves, davantage de ce qu’ils pouvaient en espérer.

Lorsque le 6 mai 1998, Gabriel Garcia Marquez s'était réuni à la Maison Blanche avec les proches collaborateurs du Président Clinton, personne n'avait demandé comment Cuba avait découvert ces terribles complots. Un de ces messieurs usaméricains a seulement dit : « Nous avons des ennemis communs. »

C’est ainsi que cela s’est passé chaque fois que nous nous sommes réunis avec les fonctionnaires usaméricains à La Havane, à Washington ou en d’autres lieux pour discuter des informations que nous avions sur les attentats terroristes. Ils n’ont jamais fait aucune sorte d’objection, ni directement ni indirectement, ni même à demi-mot.

Les fonctionnaires usaméricains n'ont, pour quelque raison que ce soit, jamais contesté nos efforts de recherches. L'histoire de la violence et de la terreur contre Cuba est assez longue – elle dure depuis un demi - siècle - et elle contient une grande documentation dans une volumineuse bibliographie classifiée dans les archives du Congrès des USA, elle est également disponible dans des documents officiels déclassifiés, ou dans ceux qui ne le sont pas encore et dont on peut supposer qu’ils sont, bien connus de nos contreparties usaméricaines.

Avec de tels antécédents Cuba a le droit (et même l’inexcusable obligation) de se protéger, de protéger son peuple et de rechercher ce que trament ceux qui tentent de causer des dommages matériels et faire souffrir le peuple. C’est le principe de défense légitime universellement reconnu.

Les Usaméricains étaient très conscients de cela. Ils devaient bien se rappeler que, lorsqu’il y eut la tentative de meurtre contre le Président Reagan, nous en avions rapidement discuté avec eux, malgré l'antipathie du Grand Communicateur envers Cuba. Washington ne s’était pas plaint à ce moment-là, mais avait exprimé ses remerciements.

Ils savaient bien que Cuba n’est qu’une petite île dans les Caraïbes, avec une population d'un peu plus de 11 millions de personnes. Cuba n'a pas de satellite qui capte des informations depuis l'espace, elle n’a pas non plus de dispositifs hypersophistiqués que les services de renseignements des USA et d'autres grandes puissances utilisent au quotidien.

Cuba n’a que le renseignement humain. Une chose que, les USA ont maintenant reconnue comme étant indispensable, une chose qui aurait sauvé beaucoup de vies usaméricaines si les USA y avaient eu recours de manière adéquate avant les faits terribles qui ont frappé ce pays en 2001.

Notre renseignement humain n’est pas payé. Nous, nous n'avons jamais dépensé d'argent, comme d'autres qui dépensent des milliards, pour acheter une information ou pour engager des agents coûteux partout dans le monde. Nous dépendons du sacrifice généreux et héroïque de jeunes comme Gerardo, Ramón, Antonio, Fernando et René.

Bien avant les attentats odieux du 11 septembre, Gerardo Hernández Nordelo avait dit ces simples vérités à un tribunal usaméricaine, qui lamentablement avait été incapable de les entendre :

« Cuba a le droit de se défendre des actes terroristes qui sont préparés en Floride dans une impunité totale, bien que les autorités cubaines les aient dénoncés à maintes reprises. C'est le même droit qu'ont les USA lorsqu’ils tentent de neutraliser les plans de l'organisation du terroriste Oussama Ben Laden qui a causé tant de mal à ce pays et qui menace de continuer à le faire. Je suis certain que les fils et les filles de ce pays qui accomplissent cette mission sont considérés comme des patriotes et que leur objectif n'est pas de menacer la sécurité nationale des pays où ces personnes se sont réfugiées. »

Lorsque Gerardo avait écrit ces mots, beaucoup de ces individus, qui plus tard avaient utilisé des avions civils comme armes mortelles contre les usaméricains, achevaient leur entrainement à Miami-même. Mais les agents du FBI local n'ont rien fait pour faire échouer leur horrible projet. Ils n'avaient pas de temps pour cela. Leur temps était consacré exclusivement à protéger leurs terroristes en poursuivant et en punissant Gerardo et ses camarades.

Le FBI, du moins à Miami, ne combattait pas le terrorisme. Il n'essayait même pas d’empêcher des attentats criminels ni contre des Usaméricains ni contre Cuba. Il était de l'autre côté de la barrière.

Traduction EG. Moncada
Révision FG. Tlaxcala

ENGLISH, ESPAÑOL

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Source : CounterPunch- Which Side Are You On?
Article original publié le 15 octobre 2009
URL de cet article sur HASTA SIEMPRE ! : http://moncada26.canalblog.com/archives/2009/12/16/16171814.html
URL de cet article sur Tlaxcala :
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=8413&lg=fr

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