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HASTA SIEMPRE
28 avril 2008

CUBA: ALBA, Malaisie, Paraguay, Afrique du Sud, Rencontre Rolando Gonzalez, Hommage Norberto Collado

Hasta Siempre 17!
Semaine du lundi 21 au dimanche 27 avril 2008

EN IMAGE

Vive le 1er mai !!

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Je suis restée combative, belle et résistante aux vents du Nord
- Tomy Granma -



Réponse des pays de l’ALBA à la crise alimentaire mondiale:

La Havane, 23.04.08 (ACN). Les pays de l’ALBA ont signé à Caracas un accord de développement agroindustriel qui disposera d’un capital initial de 100 millions de dollars, assuré par les nations signataires, afin de garantir la sécurité alimentaire de leurs peuples.
« La signature d’un accord de souveraineté et de sécurité alimentaires constitue la réponse de l’Alternative bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA) à la crise actuelle », a déclaré le président vénézuélien Hugo Chavez au terme du Sommet extraordinaire des pays de l’ALBA. Dans le cadre de cette rencontre, convoquée d’urgence par le président du Venezuela, celui-ci et ses homologues de la Bolivie (Evo Morales) et du Nicaragua (Daniel Ortega) ainsi que Carlos Lage, vice-président du conseil d’Etat et du conseil des ministres de Cuba, ont signé un accord qui prévoit le démarrage d’une série de programmes de développement agroindustriel visant au renforcement de la production de denrées alimentaires essentielles, dont le riz, le maïs, divers types de viande et le lait. Les pays signataires s’engagent en même temps à créer un fonds destiné au financement de ces programmes avec un capital initial de 100 millions de dollars.
L’accord de sécurité alimentaire de l’ALBA prévoit également la mobilisation des ressources nécessaires pour améliorer l’irrigation, signalée par la FAO comme un des points faibles de l’agriculture mondiale.
L’accord que les pays de l’ALBA viennent de signer ce mercredi 23 avril 2008 à Caracas prévoit en outre l’éventuelle mise en place par l’ALBA d’un réseau de commercialisation de denrées alimentaires afin de contrecarrer la flambée mondiale des prix de ces produits.

Le président Raul Castro reçoit l’ex premier ministre de la Malaisie

017_2La Havane, 24.04.08 (acn) Le président du conseil d’Etat et du conseil des ministres de la République de Cuba, Raul Castro, a reçu au Palais de la Révolution de La Havane le docteur Mahathir Bin Mohamad, ex premier ministre de la Malaisie.

Au cours de leur rencontre, le président Raul Castro et le docteur Mahathir Bin Mohamad ont abordé l’état des relations entre Cuba et la Malaisie, qu’ils ont qualifiées d’« excellentes », ainsi que divers aspects de l’actualité internationale.
Le président Raul Castro a remis au visiteur un exemplaire, spécialement dédicacé par Fidel Castro, du livre d’entretiens accordés par le leader cubain au journaliste français Ignacio Ramonet.
Au cours de l’entretien, le président Raul Castro était accompagné des Commandants de la Révolution Juan Almeida, vice-président du conseil d’Etat, et Ramiro Valdés, ministre de l’Informatique et des Communications.
Pour sa part, le docteur Mahathir Bin Mohamad, qui s’est rendu à Cuba pour participer à la 1ère Conférence internationale du Centre des études d’Information de la Défense, était accompagné de son épouse, de l'ambassadeur de la Malaisie à Cuba et de son assistante personnelle.

Plus de 94 000 Paraguayens soignés par les ophtalmologues cubains depuis 2005:

La Havane, 25.04.08 (acn) Plus de 94 000 Paraguayens ont bénéficié des soins des ophtalmologues cubains depuis octobre 2005 dans le cadre de l’Opération Miracle.
Selon les chiffres fournis à l’agence Prensa Latina par le docteur Pablo Leon Cabrera, chef de la mission médicale cubaine au Paraguay, 3 631 patients paraguayens atteints de diverses affections ophtalmologiques étaient venus se faire opérer gratuitement à Cuba jusqu'à septembre 2007 au titre de l’Opération Miracle, l’initiative de solidarité dans le cadre de laquelle Cuba a mis les services d’ophtalmologie de son système de santé à la disposition des nations de l’Amérique latine et des Caraïbes.
Le Dr Pablo Leon Cabrera a ensuite reconnu les efforts réalisés par une équipe de 20 membres de la mission médicale cubaine au Paraguay en soulignant qu’ils ont rendu possible l’ouverture, en novembre 2007, d’un petit centre ophtalmologique tenu par les Cubains dans la localité de Pilar, à 358 kilomètres d’Asuncion, la capitale paraguayenne.
A partir de l’ouverture de ce centre, les spécialistes cubains qui assurent son fonctionnement ont soigné dans cette installation 73 138 personnes qui souffraient des affections ophtalmologiques les plus diverses.
Plus de 2 000 de ces patients ont été opérés par les ophtalmologues cubains, selon les chiffres fournis par le chef de la mission médicale cubaine.
Le Dr Pablo Leon Cabrera a signalé qu’à partir de 2005, l’Opération Miracle s’est étendue à 15 des 17 départements du Paraguay.
Ce programme cubain d’aide en matière d’ophtalmologie comprend le travail que les spécialistes cubains réalisent sur le terrain pour détecter les personnes atteintes de diverses maladies des yeux, l’application d’un traitement et les recherches nécessaires pour déterminer si le patient a besoin d’une intervention chirurgicale, la réalisation de l’intervention elle-même et le suivi post-opératoire.
La coordinatrice paraguayenne pour l’application de l’Opération Miracle dans son pays, Mme Laura Vera de Santacruz, a qualifié d’« impressionnant » le travail que réalisent les spécialistes cubains de la santé.
« Nous espérons que de nouvelles initiatives comme celle-ci permettent de continuer d’améliorer l’attention à la population en matière de santé », a-t-elle déclaré.
La coordinatrice paraguayenne de l’Opération Miracle a aussi mis l’accent sur l’accueil enthousiaste que la population du Paraguay a accordé à cette initiative cubaine.



L’Afrique du Sud reconnaît
la contribution de Cuba à la fin de l’apartheid

017_3La Havane, 25.04.08 (acn) M. Ronald Kasrils, ministre sud-africain du Renseignement, a reconnu la contribution de Cuba à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud.
« Nous serons toujours côte à côte avec Cuba dans sa lutte pour la justice et pour un monde meilleur. C’est un engagement que nous contractons », a déclaré le ministre sud-africain au cours d’une cérémonie organisée à La Havane, au siège de l’ICAP (l’Institut cubain de Solidarité avec les Peuples), pour célébrer le 14ème anniversaire de la fin de l’apartheid.
Après avoir rappelé que de nombreux Cubains ont fait le sacrifice de leurs vies sur des terres africaines au cours de la lutte contre le régime raciste de l’apartheid, le ministre sud-africain a mis l’accent sur le fait que l’aide cubaine se poursuit actuellement par l’intermédiaire des médecins et des nombreux coopérants cubains qui apportent leur contribution à la construction d’une nouvelle Afrique du Sud.
Le ministre sud-africain Ronald Kasrils a rappelé ensuite l’existence de 27 accords de coopération entre Cuba et l’Afrique du Sud dans des secteurs d’activité tels que la santé, le bâtiment, le logement, les sciences et la technologie.
Le ministre sud-africain a également condamné le blocus économique et commercial dont Cuba fait l’objet de la part des États-Unis et il s’est prononcé pour la libération des cinq combattants antiterroristes cubains emprisonnés dans ce pays depuis septembre 1998.
Pour sa part, Jorge Risquet, membre du Comite central du Parti communiste de Cuba (PCC), a estimé que le premier président de l’Afrique du Sud multiraciale, Nelson Mandela, est le principal représentant de la lutte contre l’apartheid, le régime de racisme institutionnalisé qui avait été imposée aux Sud-africains par une minorité blanche.
Au cours de la cérémonie organisée au siège de l’ICAP, Jorge Risquet a rappelé les conditions humiliantes dans lesquelles vivait la population noire sud-africaine, sans le moindre espoir de changement, avant le 27 avril 1994.



SPECIAL


Déclaration du Ministère cubain des Relations extérieures


Le 22 avril, l’administration étasunienne a émis un communiqué de presse qu’il a distribué à travers sa Section des intérêts de La Havane et dans lequel elle a « déploré » que notre peuple ait, la veille, mis fin d’une manière immédiate et spontanée à la tentative d’un petit nombre de contre-révolutionnaires de réaliser une provocation grossière et impudente sur la place de la Révolution.
Preuve irrécusable que la superpuissance impériale encourage la subversion dans notre pays, ledit communiqué accuse le gouvernement cubain de « déloger de force » un groupe des « Dames en blanc » et réitère sa solidarité avec les mercenaires à son service. Le ministère cubain des Relations extérieures accuse l’administration étasunienne de fabriquer de toutes pièces et de promouvoir ces provocations contre-révolutionnaires et d’autres, ainsi que les campagnes médiatiques contre Cuba qui s’ensuivent. L’Empire, en proie à l’impuissance devant l’avancée irréfrénable de notre Révolution, a décidé d’intensifier ses plans subversifs qui lui ont permis, rien que de 1996 à 2006, de fournir à la contre-révolution interne 86 tonnes de médicaments, d’aliments et de vêtements ; plus de 23 000 radios à ondes courtes ; des millions de livres, de bulletins et d’autres textes d’information, selon ce que reconnaît le rapport publié le 15 novembre 2006 par l’U.S. Government Accountability Office (GAO). Rien qu’en 2008, l’administration étasunienne a dégagé 47,5 millions de dollars pour payer ses groupes mercenaires à Cuba et monter des provocations comme celle d’hier. Ces sommes font partie des 116 millions de dollars que l’administration Bush aura destinés au total à l’industrie de la subversion et de la contre-révolution interne aux frais du contribuable étasunien.

La Section des intérêts des Etats-Unis (SINA) à La Havane est devenue le fer de lance de la politique subversive de l’administration étasunienne et s’est consolidée comme le Q.G. de la contre-révolution interne. Selon ce même rapport du GAO, ses importations ont augmenté de 2000 à 2005 de presque 200 p. 100, dont de 50 à 70 p. 100 a correspondu à des ingrédients destinés aux groupes mercenaires.
De janvier à mars 2008, la SINA a  fourni un accès aux services d’Internet, donné des « cours informatiques » et des cours pour « journalistes indépendants » à ses supplétifs de Cuba ; elle leur a fourni constamment toutes sortes de biens, dont des équipements électroniques, des autocollants, des pull-overs et de la littérature à teneur subversive, et leur a organisé des téléconférences avec de hauts fonctionnaires de l’administration Bush, des législateurs anticubains et des représentants de la mafia cubano-américaine résidant aux USA.
La SINA ne cesse de diriger les contre-révolutionnaires, avec lesquels elle entre en contact et auxquels elle donne systématiquement des instructions. Depuis le début de l’année en cours, elle a organisé des dizaines de réunions avec ses mercenaires cubains.
La SINA a haussé le ton de ses provocations. Comme on a pu le constater dans les vues montrées par la télévision cubaine, elle offre ses locaux officiels et les résidences de certains de ses fonctionnaires pour des réceptions, des téléconférences et des présentations de matériaux subversifs, et utilise même les voitures diplomatiques pour transporter les contre-révolutionnaires à ces activités. Ainsi, pour ne donner qu’un exemple, la villa du fonctionnaire de la SINA, Gregory Adams, au 521 de la 42e rue (Miramar), est devenue un  véritable « palais des Congrès » pour les groupes mercenaires que finance et contrôle le gouvernement étasunien.
Notre pays dispose de toutes les preuves impliquant directement la SINA dans les actions subversives orchestrées contre Cuba et dans la toute récente provocation organisée sur la place de la Révolution.
L’un des groupuscules qui ont été tout particulièrement parrainé, soutenu et financé par la SINA est justement les « Dames en blanc », que le  président George W. Bush et ses services spéciaux ont choisi comme fer de lance contre Cuba.
Elles visitent assidûment les centres Internet de la SINA et reçoivent un soutien logistique pour leur besogne contre-révolutionnaire. Elles ont de fréquentes réunions avec les fonctionnaires de cette Section et ses principales meneuses ont obtenu le « privilège » d’être reçues directement par son chef,  Michael Parmly.
L’une d’elles a même reçu une lettre de reconnaissance du président George W. Bush en personne, ainsi que le financement et le soutien requis pour publier un livre sur les expériences contre-révolutionnaires de son mari, l’un des mercenaires condamnés pour avoir servi les intérêts du gouvernement qui nous agresse. La « présentation » du livre a eu lieu en présence d’un autre fonctionnaire de la SINA, Thomas Hamm.
Bush en personne a, le 24 janvier dernier, accueilli personnellement à la Maison-Blnche un membre de ce groupe, épouse d’un autre mercenaire notoire également condamné, lui offrant non seulement son appui, mais demandant aussi au monde de « soutenir » la cause de la contre-révolution à Cuba.
De même, lors de sa plus récente diatribe contre notre peuple, le 7 mars, Bush a reconnu sans ambages, une fois de plus, que ce groupuscule avait un rôle prioritaire à jouer comme instrument de sa politique contre Cuba. Il n’est donc pas fortuit que, quelques jours avant leur provocation, les « Dames en blanc » aient reçu l’encouragement et les instructions de la représentante anticubaine leana Ros-Lehtinen, tristement célèbre pour son soutien aux pires actions orchestrées contre notre pays, dont la séquestration du petit Elián.
Le ministère cubain des Relations extérieures dénonce la responsabilité absolue de l’administration étasunienne dans ces faits. Cuba réaffirme son droit d’empêcher et de neutraliser ces actions provocatrices conçues, financées et stimulées par l’administration étasunienne et sa Section des intérêts à La Havane, ainsi que d’y répondre dûment.
La Révolution cubaine ne renoncera jamais à se défendre ni ne cessera de combattre.
Alors que notre Révolution victorieuse est sur le point de fêter son premier demi-siècle, le plus puissant Empire qu’ait connu l’humanité ne devrait pas douter de la capacité de notre peuple à écraser toute tentative de lui arracher l’avenir qu’il a conquis au prix de tant d’efforts, de dignité et de sacrifices.



RENCONTRE


Cuba a commémoré le 47ème anniversaire de la victoire de la Baie des Cochons. Nous publions ci-dessous l’entretien réalisé par MONCADA avec Rolando Gonzalez Nogueira, un ancien combattant, le 4 mai 2006.

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« A Playa Giron, on a assisté à trois types de batailles :
    -la bataille menée devant l’ONU. Nos diplomates et Fidel Castro ont voulu faire connaître au monde entier les menaces pesant sur notre île fomentées par les Etats-Unis ainsi que les risques d’invasion.
    -la bataille informationnelle. Il s’agissait de répliquer à la calomnie et à la désinformation du gouvernement américain qui avait déclaré que Fidel Castro s’étaient rendu et que Raul Castro avait été capturé. Des dizaines de débarquements maritimes étaient également annoncés… y compris dans des villes qui n’étaient pas en bord de mer !
    -la bataille militaire. Giron, n’était que « une question de Cubains », mais bel et bien une guerre entre deux pays, avec la participation de mercenaires de nationalité cubaine dans le camp américain. C’est une bataille militaire mais également idéologique. A cette époque, à Cuba, seule l’Armée Rebelle (Ejercito Rebelde) possédait des capacités militaires. C’était une armée de guérilla avec un mode de fonctionnement hérité de la Sierra Maestra. D’ailleurs, je pense que ce qui a fait la différence lors de la victoire de la Baie des Cochons, c’est plus la volonté et le courage des combattants cubains et de la population, que la stratégie en elle-même. A la fin de la bataille de Giron, nous avons suivi des cours dans des écoles militaires afin d’assimiler la stratégie soviétique.
    Pendant la bataille de Giron, ma mission était la suivante : prendre Pàlpite et avancer vers Playa Larga. Il s’agissait d’un des deux fronts de combat, celui situé le plus à l’Ouest. La prise de Pàlpite a été primordiale pour la suite des événements. D’ailleurs, à l’époque, notre commandant en chef, Fidel Castro, a déclaré depuis l’Etat major : « Si nous avons pris Pàlpite, alors nous avons définitivement gagné la guerre ».
    Nos ennemis avaient tout prévu. Nous avons été bombardés par des avions ressemblant à ceux de l’armée cubaine. On voyait le drapeau cubain et l’insigne des Forces Armées Révolutionnaires (FAR). Certains des mercenaires capturés par l’armée cubaine possédaient dans leur paquetage des uniformes de défilé avec des insignes modifiés qu’ils pensaient utiliser en cas de victoire…
     On me demande souvent si j’ai eu peur pendant ces 3 jours de tension. Je n’appelle pas ça de la peur, mais plutôt de la précaution. Mes seuls objectifs étaient de remplir ma mission et de protéger les vies de mes hommes. J’avais 100 miliciens sous mon commandement. Au final, mon bataillon a perdu 23 hommes au combat et 57 blessés.
    Je tiens à souligner le rôle joué par le peuple de Giron, mais le peuple cubain en général qui était dans la rue et lançait des encouragements aux miliciens. Certains nous préparaient à manger, d’autres aidaient nos blessés. Le peuple de Giron, et notamment les travailleurs de Central Australia nous demandait même des armes pour nous venir en aide. Bien évidemment, nous n’avons pas pu accepter, nous ne pouvions pas prendre cette responsabilité. Si je salue aussi le peuple cubain en général, c’est qu’il a été très actif pendant ces jours. Les Comités de Défense de la Révolution ont eu l’occasion de montrer leur efficacité puisqu’ils ont procédés à plusieurs centaines d’arrestations de mercenaires et de complices.
    Après Giron, on aurait pu penser que les mercenaires et l’Impérialisme soient affaiblis, et par conséquent baisser notre garde. Ce fut tout le contraire. En effet, notre vigilance est restée la même puisque les actions contre-révolutionnaires se  poursuivaient sur notre territoire. Puis, en Octobre 1962, débutait la Crise des Missiles…



HOMMAGE

Norberto Collado, pilote du yacht Granma

017_6Fidel et Raul ont envoyé des gerbes de fleurs  pour l’enterrement, ce mercredi 2 avril, du capitaine de navire Norberto Abilio Collado Abreu, pilote du yacht Granma.

La cérémonie militaire d’inhumation s’est déroulée au panthéon des Forces armées révolutionnaires  du cimetière de Colomb, à La Havane, en présence du général d’armée Abelardo Colomé Ibarra, ministre de l’Intérieur, et des principaux chefs de ce ministère et des Forces armées.

Ont également assisté à la cérémonie des dirigeants du Parti communiste de Cuba, du gouvernement, de l’Union des jeunesses communistes, des organisations de masse et étudiantes, ainsi que  des combattants qui ont participé à l’attaque des  casernes Moncada et Carlos Manuel de Céspedes ou au débarquement du Granma, qui se sont joints à la famille et aux amis.

Le vice-amiral Pedro Pérez Betancourt, chef de la Marine de guerre révolutionnaire, a évoqué la figure de ce combattant exemplaire décédé la nuit dernière à l’âge de 87 ans. L’orateur a tenu à souligner la modestie, la simplicité et la discipline de Collado
017_7dans toutes les missions qui lui ont été confiées.

Il a relevé  sa loyauté à toute épreuve envers le leader de la Révolution cubaine, Fidel Castro, et le général d’armée Raul Castro, président du Conseil d’Etat et du Conseil des ministres, ainsi que sa ferveur révolutionnaire.

Avant 1959, ses activités clandestines ont valu à Collado Abreu d’être incarcéré dans la Prison modèle qui se trouvait dans l’ancienne île des Pins (devenue aujourd’hui île de la Jeunesse). C’est là qu’il connut Fidel  et qu’il décida d’adhérer au Mouvement  révolutionnaire 26 Juillet. Après l’amnistie de 1955, il partit en exil et rejoignit les rangs des jeunes qui s’entraînaient au Mexique.

Ayant derrière lui une bonne expérience de marin, il fut choisi pour prendre le gouvernail du yacht Granma, qui atteignit les côtes cubaines le 2 décembre 1956. Après le combat  d’Alegria de Pino, il fut capturé par les forces de Batista et emprisonné, jusqu’au triomphe de la Révolution.

En janvier 1959, il entra dans la Marine de guerre  révolutionnaire et en 1981, il fut affecté à l’unité qui s’occupe de l’entretien et de la conservation du yacht Granma, exposé à La Havane.
(AIN)


REVUE DE PRESSE

Interview de Salim Lamrani publiée dans l’Humanité (15/03/2008)


Bernard Duraud : Dans votre récent ouvrage vous traitez de Cuba et de l'Europe. L' UE prétend jouer les arbitres en distribuant les bons et surtout les mauvais points. Quelles sont les raisons de son acharnement?

Salim Lamrani : Je vais citer les documents officiels de l’UE qui expliquent clairement cet acharnement contre Cuba. Le Conseil de l’Europe affirme être « préoccupé par le fait que le gouvernement cubain soit revenu sur certaines réformes menant à une timide ouverture économique. Le Conseil a déploré que ces restrictions aient encore réduit la latitude laissée aux initiatives privées ». En clair, l’Europe utilise la problématique des droits de l’homme, mais souhaite seulement le retour à un capitalisme d’entreprise privée et l’implantation d’une économie de marché à Cuba.

BD : Peut-on parler d'un alignement sur la politique agressive de Washington ?

SL : C’est exact. L’UE est une puissance économique indéniable mais reste un nain diplomatique, incapable d’adopter une position constructive et indépendante de l’influence étasunienne. La Position commune adoptée en 1996 est une émanation de Washington et elle a été promue par José María Aznar, l’ancien Premier ministre espagnol. Elle s’aligne sur la politique agressive des Etats-Unis à l’égard de Cuba et est vouée à l’échec car La Havane n’est pas sensible au langage de la menace et n’accepte pas d’ingérence dans ses affaires internes.

BD : En analysant les rapports d'Amnesty International vous montrez que les sanctions contre Cuba, sous couvert des droits de l'homme, ne tiennent pas la route. Pourquoi?

SL : Pour justifier sa politique hostile à l’égard de Cuba – la Position commune depuis 1996 et des sanctions politiques et diplomatiques depuis 2003 –, l’UE évoque la question des droits de l’homme. Le seul pays du continent américain victime d’une telle politique est Cuba. Or, selon les rapports d’Amnesty International, le pays américain qui viole le moins les droits de l’homme est Cuba. Voici le premier paradoxe.
De la même manière, toujours selon AI, la quasi-totalité de l’Europe présente une situation bien plus désastreuse que celle de Cuba. AI évoque des cas d’assassinat politique au Royaume-Uni, de torture et de traitement inhumain ou dégradant en Belgique et en France, d’utilisation de preuves obtenues sous la torture en Allemagne, de trafic d’êtres humains en Grèce, d’impunité suite à un crime commis par des agents de l’Etat en Espagne, d’enfants privés d’accès à l’éducation en raison de leur origine ethnique en Hongrie, de stérilisation forcée de femmes issues de minorités en République tchèque. Tout cela sur le continent des Lumières et de la Démocratie !
AI n’a jamais rapporté de faits similaires à l’encontre de Cuba même si elle y signale certaines violations. Ainsi, l’UE ne dispose d’aucune autorité morale pour donner des leçons sur les droits de l’homme à Cuba.
Par ailleurs, 135 pays membres, soit plus des 2/3 de l’Assemblée générale, ont choisi Cuba en mai 2006 pour intégrer le nouveau Conseil des droits de l’homme des Nations unies. En réalité, les Etats-Unis et l’Europe utilisent la problématique des droits de l’homme comme prétexte et ont imposé une vision politisée de la réalité cubaine que le reste du monde ne partage aucunement.

BD : Comment voyez-vous l’avenir de Cuba ?

SL : Les spéculations autour de l’avenir de Cuba émanent d’un postulat inexact qui consiste à penser que le processus révolutionnaire cubain repose sur les épaules d’un seul homme, Fidel Castro. En réalité, il s’agit d’un processus profondément ancré au sein de la société cubaine, construit par près de quatre générations de Cubains et qui est
irréversible. Parler de transition serait une lourde erreur. Les Cubains n’ont strictement aucune envie de revenir à une économie de marché qui serait synonyme de remise en cause de leurs acquis sociaux et de leur souveraineté.

Entretien réalisé par Bernard Duraud.



DERNIERE MINUTE : Soutien à la Bolivie

Le basculement progressif du continent latino-américain à gauche est un immense espoir pour les peuples des Amériques. Pour autant, cet élan progressiste est mal perçu par les oligarchies respectives soutenues par leur alliée historique des Etats-Unis.
Aujourd’hui, c’est au tour de la Bolivie d’Evo Morales, signataire de l’ALBA, d’être victime d’une tentative de déstabilisation de la part des capitalistes du pays qui cherchent à faire sécession pour récupérer les ressources naturelles.

Un Appel au soutien de la Bolivie unie vient d’être lancée.
Vous pouvez y adhérer en donnant vos noms et prénoms à ces contacts:

yamp@min.cult.cu ou
cabohorquez@gmail.com

Viva Bolivia unida y libre !!

Viva Evo Morales


VIDEO

Armando Valladares accueilli chaleureusement en Italie.
CDR Roma est une organisation italienne de solidarité avec Cuba. Dernièrement elle a tenu à assurer un accueil « chaleureux» à Armando Valladares lors de sa venue dans la capitale de la péninsule. Histoire de lui mettre les points sur les i
Petit rappel des faits : Armando Valladares est connu pour être le poète préféré de Ronald Reagan, mais surtout pour avoir été policier sous les ordres de Fulgencio Batista. Condamné à 22 ans de prison pour activités terroristes, il a simulé une paraplégie pour alerter la communauté internationale. Cuba lui a accordé la grâce à condition qu’il prouve au monde entier sa supercherie. Et c’est aux yeux de tous ceux qui avaient soutenu un « handicapé », que Armando Valladares est monté dans l’avion… sur ses jambes !! Depuis, il s’est lancé dans l’immobilier entre l’Espagne et Miami. Et le poète n’a plus rien écrit. Cette vidéo le tourne en ridicule.
Pour ceux qui ne comprennent pas l’italien, « miracolo » veut dire « miracle », « buffone » correspond à « bouffon », et pas besoin de traduction pour « Cuba Si ! Yankees No ! »


Vous retrouverez la même video sur ce lien : cdr-roma


AGENDA
Salim Lamrani à La Ciotat (13)
Salim Lamrani, auteur notamment de « Double morale. « Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme » sera à La Ciotat (Bouches-du-Rhône) pour la présentation de son livre le jeudi 22 mai à partir de 18h.

 Etudes européennes.
Le Centre d’études européennes (CEE) de La Havane (Cuba) annonce sa Quinzième Conférence internationale d’études européennes qui se tiendra à son siège du 25 au 28 novembre 2008.

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