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HASTA SIEMPRE
17 mars 2008

CUBA: l'Unesco et RSF, Éthiopie, CIA et terroristes, interdictions de Bush, le Timor, le Mexique

Hasta Siempre 11!
Semaine du lundi 10 au dimanche 16 mars 2008

Les Cinq héros ne sont pas des footballeurs


Cuba aura été une nouvelle fois sous le feu de l’actualité cette semaine dans les médias occidentaux. Non pas pour le développement de ses programmes énergétiques, ni pour l’action de ses médecins internationalistes dans les 5 continents. Non, cette semaine, les téléspectateurs auront eu droit à cinq footballeurs de l’équipe nationale cubaine de football qui ont profité d’un match aux Etats-Unis pour demander l’asile politique. Si Cuba brille dans le monde c’est aussi à travers les performances de ses sportifs qui démontrent chaque jour les bienfaits des politiques sportives mises en place par l’Etat dès le plus jeune. Loin des salaires mirobolants de leurs collègues européens, les sportifs cubains défendent à chacune des compétitions un drapeau, un pays et des valeurs. Les 5 Cubains des terrains de football n’ont rien de héros…
Liberté pour Gérardo, Ramon, Fernando, René et Tony !!!


albap

- Tomy –
Le Plan Bush se casse les dents en voulant rompre les liens d’amitié
entre les peuples vénézuelien et cubain renforcés chaque jour par l’ALBA
.

Dernière minute
Ce samedi se sont déroulés l’Acte politique et la cérémonie militaire de commémoration du 130ème  anniversaire de la rébellion de Baraguà sur les lieux même où Antonio Maceo, le Titan de Bronze, a organisé cette rébellion historique contre l’oppresseur espagnol.


À LIRE

L’UNESCO retire son co-patronage à Reporters sans frontières

PARIS, le 12 mars (Prensa Latina).- L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a retiré aujourd’hui son co-patronage au groupe français Reporters sans frontières à l’occasion de la Journée pour la liberté d’Internet.

Des sources diplomatiques de l’UNESCO ont informé Prensa Latina  que l’agence avait pris cette décision en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays.

Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés.

Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir

L’association française, accusée à plusieurs reprises d’entretenir des relations étroites avec la CIA des Etats-Unis, a lancé aujourd’hui une nouvelle campagne  tendant à stigmatiser les Etats qu’elle accuse de « cybercensure ».

Des diplomates ayant pris l’attache de Prensa Latina mais préférant garder l’anonymat ont fait remarquer que, curieusement, il ne figure aucun Etat occidental sur la liste noire de RSF, qui concentre son feu sur le tiers monde.

Le journaliste canadien Jean-Guy Allard  a plus d’une fois dénoncé, dans plusieurs articles et dans un livre, le fait que RSF reçoit  une partie de ses financements de la National Endowment for Democracy (NED) des Etats-Unis.

Il a aussi  accusé l’association d’entretenir des relations suivies avec des agents reconnus de la CIA et de bénéficier du soutien financier de l’Union européenne. En 2005, l’UE a versé plus d’un million d’euros à RSF.


EN IMAGE

Cette semaine a été commémorée le 30ème anniversaire des missions internationalistes cubaines en Ethiopie durant laquelle 163 soldats cubains ont trouvé la mort dans la lutte pour la libération du peuple éthiopien pour son indépendance. La cérémonie s’est déroulée dans la salle Universal des Forces Armées Révolutionnaires (FAR) et a été présidée par Julio Caasa Regueiro, nouveau ministre des FAR et Esteban Lazo Hernandez, membre du Bureau Politique du Parti Communiste de Cuba (PCC).

africa



La CIA n´a jamais cessé de contrôler les groupes terroristes de Miami

par Jean-Guy Allard (Granma International)


L´ex-agent Philip Agee l´a affirmé dans son dernier discours : la CIA n´a jamais cessé de contrôler les groupes terroristes cubano-américains et, dans le sud de la Floride, elle a la capacité d´imposer sa volonté dans ce secteur, tant au FBI qu´à la police de Miami.

Cette affirmation catégorique, c´est l´ex-agent de la CIA Philip Agee qui l´a prononcée, le 20 novembre dernier, dans ce qui a été son dernier discours. Agee devait faire une allocution devant un groupe, au Liberty Hall de Dublin, en Irlande, mais son état de santé critique ne le lui a pas permis. Ce fut le comédien irlandais Donal O'Kelly qui a lu à sa place un texte (www.freethefive.org) qui constitue le véritable testament de celui qui a travaillé durant 12 ans dans les rangs de l´Agence centrale de renseignement.
«Les organisations terroristes de Miami ont intensifié leurs opérations contre Cuba dans les années 90 avec des attaques depuis la mer et des attentats à l´explosif dans les hôtels, l´un d´eux tuant un touriste italien en 1997. Ces activités terroristes violaient les lois des États-Unis mais les autorités judiciaires étasuniennes, y compris le FBI, ne les ont pas condamnées», a commenté Agee.

«Pourquoi?», a-t-il demandé pour ensuite expliquer: «À mon avis, c´est parce que la CIA n´a jamais mis fin à son implication avec ces groupes terroristes. À Miami, l´agence entretient des liens étroits avec le FBI et la police locale. La seule chose qu´ils font, c´est de demander que l´on ne touche pas à ces organisations. Et c´est ce qui est fait ». « Selon moi, il n´y a pas d´autre explication à l´impunité avec laquelle ces terroristes ont violé la loi nord-américaine durant autant d´années et continuent à le faire», a-t-il ajouté en citant les cas d´Orlando Bosch et Luis Posada Carriles.

POSADA «TOUT SIMPLEMENT, EN SAIT TROP»

Dans le cas de Posada, qui circule en toute liberté à Miami, alors qu´en vertu d´un traité bilatéral, le Venezuela réclame son extradition pour la destruction en vol d´un avion cubain, Agee affirme sa conviction que le terroriste international est protégé délibérément parce qu´il est un ex-agent de la CIA.

«L´administration Bush refuse de répondre à la requête d´extradition, en violation du traité en vigueur avec le Venezuela, pour la raison évidente que, en raison de sa longue histoire avec la CIA, il en sait tout simplement trop».

Agee, qui a dirigé durant plusieurs années les opérations anti-cubaines en Équateur et en Uruguay depuis l´ambassade nord-américaine de Quito, confirme comment le gouvernement des États-Unis, au plus haut niveau, a analysé la possibilité d´éliminer physiquement le leader Fidel Castro, alors même qu´il luttait contre la dictature de Fulgencio Batista dans la Sierra Maestra.
Il rappelle qu´en 1959, après l´arrivée de la Révolution au pouvoir, la CIA a formé «une petite armée équipée de bateaux et d´avions qui ont attaqué Cuba durant des années».

Il souligne que Richard Helms, alors directeur de la CIA, a confirmé textuellement, dans une comparution au Sénat en 1975, que cette activité proprement terroriste était «une politique du gouvernement des États-Unis».

Il rappelle également l´explosion du bateau français La Coubre qui a fait 75 morts et des centaines de blessés, dans le port de La Havane, en mars 1960.

«La CIA a établi en même temps des réseaux contre-révolutionnaires dans l´Île et a infiltré des équipes de terroristes et de saboteurs».

Presque tous les mercenaires de Playa Giron ont été sélectionnés dans la communauté cubaine de la Floride liée à la dictature de Batista, a-t-il précisé.

«LA CIA N´A JAMAIS MIS FIN À SES LIENS AVEC CES GENS»

«Ils ont été entraînés à l´utilisation d´explosifs et au sabotage par la CIA. Et il n´y a jamais eu d´indice que la CIA ait mis fin à ses liens avec ces gens-là», a-t-il indiqué.

«Plusieurs organisations installées à Miami sont apparues au cours des années avec des noms tels que Brigade 2506, Alpha-66, Omega-7, CORU, Commandos L, Hermanos al Rescate et Commandos F-4, pour n´en nommer que quelques-unes».

Certaines allaient disparaître et d´autres apparaître, «mais les principales organisations continuent à fonctionner aujourd´hui, planifiant et provoquant des actions contre Cuba».

LA CIA A IMPOSÉ À LA JUGE LA CONDAMNATION DES CINQ

Au sujet de l´affaire des cinq anti-terroristes cubains incarcérés depuis bientôt dix ans aux États-Unis sous prétexte d´espionnage, Agee a aussi livré une interprétation qui ne laisse pas place au doute.

Agee rappelle que la seule intention des cinq à Miami était de défendre Cuba des agressions terroristes. Il décrit comment ils ont été ensuite arrêtés et incarcérés dans des conditions particulièrement inhumaines, avec 17 mois dans des cellules d´isolement total, sans accès à leurs familles.

«Ce que je veux démontrer, c´est pourquoi la Maison Blanche, et Bush en particulier, ont décidé d´imposer un traitement carcéral aussi dur, qui se poursuit encore maintenant. Et de faire passer la consigne à la juge Lenard (magistrat au dossier) que les plus longues condamnations à l´emprisonnement devaient être imposées».

«N´allez pas croire un seul instant qu´elle a agi de façon indépendante en condamnant les cinq. Elle savait parfaitement bien ce que voulait la Maison Blanche».

Philip B. Agee, l´agent de la CIA qui a eu le courage de sortir de la Compagnie, dégouté par l´immoralité de ses activités, et qui a su la démasquer dans ses livres, est mort à La Havane à l´âge de 72 ans, le 7 décembre dernier.

Il a travaillé pour les services de renseignement des États-Unis durant 12 ans, jusqu´à ce qu´il ait rompu avec eux durant la guerre du Vietnam.

En 1975, il a publié le livre Journal d´un agent secret (Seuil) dans lequel il révélait non seulement les opérations de la CIA en Amérique latine mais aussi expliquait ses méthodes de pénétration et d´espionnage.

Après sa mort, Agee a été loué par les secteurs progressistes des États-Unis et du monde entier, comme un authentique patriote nord-américain qui a su défendre les valeurs les plus authentiques de son peuple face aux conspirations des cercles les plus corrompus du pouvoir.


Des émigrés manifestent à Miami contre
les interdictions de voyages à Cuba imposées par Bush


LES dirigeants des organisations des émigrés cubains à Miami ont qualifié de « succès retentissant » la manifestation organisée contre les restrictions de voyages à Cuba organisée par l’Association des femmes chrétiennes pour la défense de la famille qui s’est déroulée samedi dans cette ville.
« C’est la meilleure façon de célébrer la Journée internationale de la Femme », a déclaré Rosa Reyes, présidente de l’Association.
La caravane composée d’une cinquantaine d’automobiles a parcouru environ 25 km d’une des rues les plus centrales de la ville. Les voitures, tous phares allumés, klaxons en marche, couvertes d’affiches condamnant les mesures, ont parcouru la 8e Rue durant une heure quinze depuis la banlieue jusqu’au centre de Miami.
Aucun incident n’a été à déplorer car la police a garanti le droit des manifestants à exprimer pacifiquement leur opinion. Les personnes situées sur le trajet manifestaient leur soutien ou leur rejet de la manifestation, mais la majorité soutenait la fin des restrictions de voyages à Cuba.
Cette caravane est la première des manifestations publiques prévues planifiées par ces organisations pour 2008 dans le cadre d’une campagne exceptionnelle contre ces cruelles mesures et elles dureront le reste de l’année jusqu’aux élections générales du premier mardi du mois de novembre.


 INFORMATIONS GENERALES

Des médecins cubains ont donné plus
de deux millions de consultations au Timor oriental

PAR KATIA SIBERIA GARCIA
Granma Internacional

LES médecins cubains qui ont accompli une mission au Timor oriental sont arrivés dans l’après-midi d’hier, après deux ans de collaboration dans cette île du sud-est asiatique. A leur arrivée à l’aéroport international José Marti, ils ont été reçus par le membre du Bureau politique et ministre de la Santé publique, José Ramon Balaguer Cabrera.
Sauver des vies au milieu de fréquents conflits armés, donner plus de deux millions de consultations, créer une Faculté de médecine où sont formés 147 médecins timoriens, et contribuer à la diminution du taux de mortalité infantile, sont quelques unes des si nombreuses expériences et satisfactions qui accompagnent les 177 brigadistes cubains.
Roberto Fernandez Cordovés, chef de la mission, a indiqué à Granma que les coopérants cubains ont été les seuls, lors de la récente crise politique au Timor oriental, à rester dans le pays ; c’est pourquoi, a-t-il déclaré, nous faisons partie de l’histoire de ce peuple.
Le ministre de la Santé publique a exprimé son admiration et son respect pour les internationalistes, qu’il a félicités, spécialement, pour leur travail difficile et courageux de sauver des vies, même au péril des leurs.


COMMUNIQUÉ CONJOINT

à l’occasion de la venue de la chancelière du Mexique à Cuba
pour signer des accords de normalisation des relations bilatérales 

signature

Le ministre des Relations extérieures Felipe Pérez Roque et la Secrétaire
d’Etat aux Affaires extérieures du Mexique  Patricia Espinosa,
ont signé l’accord sur la normalisation des relations bilatérales.


1. Reconnaissant les liens profonds historiques existants entre les peuples du Mexique et de Cuba, ainsi que les défis et les atouts qui sont communs aux deux pays, les ministres des Relations extérieures des deux pays ont convenu de la nécessité d’intensifier les relations bilatérales dans un climat de confiance renouvelée, dans le respect constant des objectifs et des principes consacrés dans la Charte des Nations unies, en particulier la coexistence pacifique, le respect de la souveraineté et l’égalité souveraine des États, et la non ingérence dans leurs affaires intérieures.

2. Dans ce contexte, les deux ministres ont reconnu les efforts et la volonté politique que les gouvernements de Cuba et du Mexique, sur la base du respect mutuel, ont déployé en faveur de la recomposition des relations bilatérales et de l’établissement de nouvelles ententes concernant les différents sujets qui composent leur agenda commun.

3. Ils ont affirmé à ce propos que les relations bilatérales traversent une période favorable, ce qui permettra entre autres de renforcer les échanges en faveur des deux peuples, dans les domaines politique, social, économique, commercial, financier, éducatif, scientifique et technique, migratoire et de santé.

4. Ils ont décidé de tenir des réunions des mécanismes bilatéraux existants, à des dates qui restent encore à fixer des deux côtés, parmi lesquels figurent ceux correspondants aux domaines de l’émigration, du trafic de drogues, du commerce et du développement industriel, du transport, de l’agriculture et de la pêche, du commerce extérieur, du tourisme, de la santé, ainsi que de la commission mixte de coopération pour le développement.

5. Les délégations ont examiné l’état des traités en vigueur entre les deux pays. Les ministères des Relations extérieures resteront en contact pour identifier les instruments qui ont besoin d’être actualisés.

6. Les ministères des Relations extérieures ont abordé de manière franche et constructive les thèmes principaux de l’agenda régional et international, ils ont ainsi réaffirmé le plein attachement des deux pays aux normes du Droit international, ainsi que l’intérêt commun de progresser dans le processus d’intégration d’Amérique latine et des Caraïbes.

7. Ils ont aussi souligné les nombreuses convergences qui existent concernant les positions des deux pays au sein des Nations unies, et le soutien réciproque aux résolutions qui sont d’une importance particulière pour chacun d’entre eux.

8. Réaffirmant leur rejet de l’imposition de mesures coercitives unilatérales et, dans ce cadre, du blocus imposé par le gouvernement des Etats-Unis contre Cuba, y compris leurs mesures les plus récentes, ils ont réitéré leur plein appui à la Résolution 62/3 de l’Assemblée générale de l’ONU, intitulée « Nécessité de mettre un terme au blocus économique, commercial et financier imposé par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique contre Cuba ». Le Mexique de son côté a reconnu le soutien de Cuba à des résolutions de particulière importance pour le gouvernement mexicain, comme celles concernant le respect des droits de l’homme des émigrés, aussi bien au Conseil des droits de l’Homme qu’à l’Assemblée générale de l’ONU.

9. Les ministères des Relations extérieures ont en outre échangé leurs opinions sur la réforme des Nations unies, en particulier du Conseil de sécurité et sur la redynamisation de l’Assemblée générale, une organisation dont ils ont affirmé qu’elle avait besoin d’une réforme intégrale, et ils ont convenu de maintenir des consultations sur le sujet.

10. Ils se sont félicités pour la création institutionnelle du Conseil des droits de l’Homme. Dans ce cadre, ils ont échangé des informations sur l’élaboration du rapport qu’ils présenteront au mécanisme d’examen périodique universel, devant lequel chaque pays comparaîtra en 2009. Ils se sont aussi entretenus sur la signature et la ratification des instruments internationaux des droits de l’Homme, comme le respect des visites de procédures spéciales des Nations unies que chaque pays a reçues récemment et envisage de recevoir dans le futur. Ils ont identifié des domaines de coopération dans ce domaine, dont les modalités seront décidées à travers les canaux appropriés. Ils ont décidé de maintenir ce dialogue positif de façon régulière dans le cadre du mécanisme.

11. Les deux ministres ont examiné ensemble les processus d’élection actuellement en cours aux Nations unies. Ils ont exprimé leur sympathie pour les candidatures privilégiées par les deux pays à des organes électifs et se sont mis d’accord pour convenir d’échanges de soutien dans tous les cas possibles, ainsi que de contribuer à persuader le Groupe d’Amérique latine et des Caraïbes (GRULAC) de l’intérêt prioritaire de ces candidatures.

12. Le ministre Pérez Roque a annoncé qu’il avait accepté l’invitation de son homologue et qu’il allait effectuer une visite officielle au Mexique au mois de septembre 2008, en réponse à celle réalisée par la ministre des Relations extérieures Espinosa Cantellano, à l’occasion de laquelle il sera porteur d’une invitation du président des Conseils d’État et des ministres de la République de Cuba, Raul Castro Ruz, au président des États-Unis mexicains, Felipe Calderon Hinojosa, pour qu’il effectue une visite officielle à Cuba.

13. Au terme du phénomène migratoire intervenu entre les deux pays, les ministres se sont accordés sur l’importance d’avancer dans l’instauration d’un cadre juridique qui, dans une perspective intégrale et en vertu du principe de la responsabilité partagée, garantisse un flux migratoire légale, sûr et ordonné. En vue de l’établissement d’un tel cadre, il sera important de revoir la lutte contre le trafic et la traite de personnes, les processus de documentation migratoire et leur application, les mécanismes d’échange d’information en la matière, ainsi que les procédures de rapatriement. A cet égard, il a été convenu de convoquer le Groupe de travail sur les Affaires migratoires et consulaires au cours du mois d’avril prochain, afin de procéder à la signature des documents correspondants dans ce cadre, à l’occasion de la visite que le ministre des Relations extérieures de Cuba effectuera au Mexique en septembre 2008.

14. Les deux ministres ont également salué l’accord conclu entre la Banque nationale du commerce extérieur du Mexique et la Banque nationale de Cuba, appelé à stimuler le développement des relations économiques et commerciales au profit des deux pays.

15. En ce sens, il ont pris la décision d’adopter un programme pour la promotion des relations économiques comportant, entre autres composantes, la convocation d’une mission d’entreprises du Mexique et de Cuba, la révision de l’application de l’Accord bilatéral de complémentarité économique (ACE-51), la vaste divulgation de l’Accord bilatéral pour la promotion et la protection réciproques des investissements, et la réactivation du Groupe de travail intergouvernemental Mexique-Cuba pour la Collaboration économique et industrielle, l’organe chargé de coordonner l’agenda économique bilatéral.

16. Les ministres des Relations extérieures ont relevé la coopération dans des domaines tels que la pêche, la biotechnologie, l’industrie pétrolière, la santé, l’éducation, la recherche scientifique et technique et le transport, ainsi les échanges actifs de spécialistes et de chercheurs mexicains et cubains des universités et institutions de recherche et de l’enseignement supérieur. Les deux délégations ont fait part de leur intérêt à impulser la coopération en matière de désastres naturels au niveau bilatéral et multilatéral, en mettant à profit l’expérience de leurs pays respectifs.

17. La Secrétaire d’État Mme Espinosa a réaffirmé la gratitude du Mexique pour les témoignages de solidarité et le soutien accordé par Cuba en envoyant une brigade sanitaire composée de médecins, d’infirmières et de techniciens pour venir en aide á la population de la région de Tabasco lors des inondations de novembre 2007.

18. Les ministres Pérez Roque et Espinosa Cantellano ont paraphé le procès-verbal de la 3e Réunion du mécanisme permanent d’information et de consultation politiques entre les deux pays, ainsi que le chronogramme, et ont convenu de renforcer le fonctionnement de ce mécanisme afin de procéder à des échanges de vues et d’informations sur les principaux thèmes de l’agenda international, comme la paix et la sécurité internationales, les droits de l’Homme, le terrorisme, la drogue, l’émigration et la réforme des Nations unies.

19. Les ministres des Relations extérieures ont souligné que leurs conversations se sont déroulées dans un climat cordial, franc et constructif qui a permis d’aborder tous les sujets que chaque partie a jugé d’intérêt, et ils se sont félicités des bonnes perspectives actuelles des relations bilatérales.

La Havane, le 13 de mars 2008

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